30 Sep Week end à Istanbul, mon citybreak !
Encore deux recos, trois réunions, une confcall et 15 cigarettes… Et puis nous y sommes, vendredi, 19h30, je quitte les locaux design de l’Agence. Hop, ma 306 se glisse dans les bouchons… Allons bon. Evidemment, Boulogne, un vendredi soir… Quelques dizaines de minutes plus tard, La Défense est en vue. La voiture longe les avenues et tourne finalement dans mon garage. Vite, prendre l’ascenseur. Vite, choper mon sac. Pas le temps d’entendre la journée de mon colocataire. De toute façon, il reste toujours très évasif.
Le taxi est commandé, il arrive, et part en trombe direction Roissy. Embarquement, pouf, je me retrouve dans l’avion. J’en reviens à peine: je vais à Istanbul. Passe dans ma tête tout un tas d’images, me rappelant mes cours d’Histoire Moderne et Contemporaine, à l’époque où j’étais en faculté à Saint-Etienne. 7 ans déjà… Je vais enfin voir en vrai ce dont je rêvais en admirant les images de mes livres de papier glacé.
Arrivée à Istanbul. J’ai évidemment planifié tout mon trajet. En bon consultant ePR, j’ai pris soin d’utiliser un outil collaboratif pour m’assurer de mes choix. Cela m’a permis de découvrir Addictrip, au passage.
Le soleil est au rendez-vous. Je ressors mon petit calepin, où sont notées toutes mes étapes. Il me faudra photographier un maximum de lieux. A moi de rentabiliser mon compte pro Flickr!
Je descends au Swisshotel « The Bosphorus ». Ma chambre est cosy, spacieuse. J’y dépose mes bagages et monte directement sur la terrasse panoramique. Je profite d’une magnifique vue. Istanbul, la nuit, vaut le détour. Après passées quelques minutes, je descends me promener le long de Bayildim Cad, puis je vais me coucher. Je trouve le sommeil immédiatement, alors que le jour commence à se lever.
Je dors finalement très peu, bien décidé à profiter du weekend.
Après avoir pris un copieux petit déjeuner, je décide de partir jouer au touriste. Direction, le Grand Bazar! Quelle plongée historique! Au détour des allées, mes sens revivent. Les épices entremêlent leurs effluves et me montent à la tête. Je me crois à Constantinople, il y a bien des siècles. Mais une chose me fait revenir à la dure réalité: mon piètre talent en négociation sur le marché! Il me fait d’un seul coup adorer les négociations avec les clients en agence. Mais à force de persévérance, j’arrive à trouver quelques souvenirs à prix raisonnable.
Il est temps de déjeuner. Je me rends dans un restaurant dont on m’a dit le plus grand bien, le Buhara, qui est à proximité du Grand Bazar. Je déguste mon Kebbab en sirotant un verre de vin local. Un vrai délice.
Une fois l’addition payée, je décide d’approcher la Mosquée Bleue, tant étudiée en cours. Je ne puis y pénétrer, n’étant pas musulman. Mais je réalise quelques beaux clichés, et suis touché par la beauté du lieu.
Mais estimant n’avoir pas encore eu ma dose d’Histoire, je me rends cette fois à Sainte-Sophie, lieu mythique s’il en est. Je ne peux m’empêcher de scruter la coupole pendant de longues minutes. Assurément, mon professeur d’Histoire disait vrai: ce monument est à couper le souffle.
Je m’en vais dîner au Konuk Evi, un menu un peu plus occidental. Pas pressé de rentrer, je consulte mon calepin où j’avais précieusement annoté quelques bars que les touristes avaient jugé intéressants. Je me rends donc au Anjelique, où je décide de passer une bonne partie de ma nuit. La terrasse m’enchante, et je me fais quelques amis d’un soir, avec qui je discute beaucoup, et notamment d’Europe.
De retour à l’hôtel, je ne tarde pas à trouver le sommeil, ma douche m’ayant aidée à détendre mes muscles quelques peu courbaturés par une journée intense.
Dimanche matin. 8h. J’ai décidé de me lever très tôt pour un dimanche. Mais ce n’est pas tous les jours que l’on peut profiter d’Istanbul. Comme prévu, je rejoins le palais de Topkapi. Encore une merveille historique, et la visite du Harem est des plus étonnantes.
La faim me tiraille, et je décide de tester ce restaurant si recommandé, le Leb-i derya. Le déjeuner y est succulent, et je ne peux résister à la tentation d’un bon narguilé. Quel délice. Incomparable aux chichas lyonnaises que j’ai pu fréquenter pendant mes études, ou à la chicha de Saigon, au Warda, que j’avais découverte sur le tard.
Déjà 14h, je ne peux plus perdre de temps. Dernière étape purement historique: le musée Kariye, où j’admire une nouvelle fois le syncrétisme au fil des siècles. Il me reste encore quelques heures, je décide alors d’aller au Bains turcs. Ce n’était pas dans mon programme, mais qu’importe. Je suis un peu maladroit à l’intérieur, et mets quelques minutes à comprendre le fonctionnement. Mais la détente est bel et bien au rendez-vous.
Il est déjà l’heure de retourner à l’hôtel pour récupérer bagages et souvenirs, et de me rendre à l’aéroport. Par la vitre du taxi, je contemple une dernière fois cette ville, qui impose le respect.
J’ouvre les yeux. Mon réveil indique 9h10. Je suis horriblement en retard pour aller à l’agence… Et je me rends compte avec effroi que tout ceci n’était qu’un rêve. Pourtant, toutes les sensations paraissaient si réelles… Frustré, je file sous la douche, en me disant que c’est décidé: je dois faire un citybreak pour aller vivre ce weekend à Istanbul!
Magouille
Posted at 11:57h, 30 septembreSi, on peut rentrer dans la Mosquée Bleue !!
En te souhaitant que tu puisses !