21 Juil Le cheesecake de Séverin
A peine levé, je démarre mon iTunes. Mes yeux sont quelque peu éblouis par les rayons du soleil venant caresser subtilement ma peau. Instinctivement, je fais bouillir de l’eau, qui viendra s’échouer dans mon mug et traverser la boule à thé, contenant un peu de fleurs de cerisier, sakura en japonais, comme l’indique l’étiquette jaune du sachet Mariage Frères.
Je m’adosse alors à mon siège, regarde les toits des Batignolles. Une musique délicate, mesurée, tonique sans trop l’être, douce sans devenir ennuyante berce mon décor. Les douces voix de filles s’enchainent. Pas le temps d’être lassé, elles ne durent qu’une chanson chacune. Pas le temps non plus de s’habituer à la langue – anglais, français, portugais. Je me surprends à bouger mes pieds et mes doigts au rythme du son. Je me réveille. La chanson Johnny, ma préférée, arrive. Cette fois-ci, je suis debout, prêt à affronter ma journée.
A la fin de l’écoute, je suis convaincu. Moi qui mets un point d’honneur à partager autour de moi ce que j’aime, je ne peux qu’inciter tout le monde à se ruer sur l’album Cheesecake de Séverin: il porte délicieusement bien son nom.
En savoir plus: chez mon amie Mlle Esc.